Madame la présidente, monsieur le ministre, chers collègues, trois principes : responsabilité, cohérence, gouvernance.
La responsabilité, d'abord.
Le rapporteur général utilise, dans son rapport, un mot très dur lorsqu'il parle d'un répit avant que nous ayons accompli les efforts nécessaires dans la réduction des déséquilibres budgétaires : un répit, cela veut dire un moment bref où la responsabilité est importante, non seulement celle des États, des décideurs publics – la nôtre ici, à l'Assemblée, la vôtre, monsieur le ministre, au sein du Gouvernement – mais aussi la responsabilité des acteurs économiques ; nous l'avons souligné à plusieurs reprises au cours de nos travaux ici et en commission.
Dans la crise économique qui nous touche depuis deux ans, une chose nous frappe tous, que l'on soit de gauche, de droite, interventionniste ou libéral : pour une catégorie d'acteurs, à savoir les banques, c'est : « À tous les coups on gagne ! » Il est donc important que le FMI propose que ces établissements contribuent davantage à la stabilisation du système financier, au financement des garanties qui leur sont accordées.
Je crois comprendre, monsieur le ministre, que, au moment du placement des obligations de la SFEF, une syndication bancaire a été mise en oeuvre et que Goldman Sachs, dont on parle beaucoup depuis quelques mois, a été l'un des acteurs du placement de ces obligations. Je voudrais simplement savoir combien cette intervention a rapporté à Goldman Sachs et combien elle nous a coûté.