Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, j'ai bien écouté Jean-Pierre Brard : si cela avait été une épreuve du concours général, je lui aurais mis 1820 pour l'éloquence, mais malheureusement 220 pour les propositions et pour le contenu. (Sourires.) Ce fut une plaidoirie dont il a l'habitude, passant facilement, d'un instant à l'autre, de la Bible à Marx. Bref, il y a eu des raccourcis rapides. Mais j'ai vu qu'il avait des connaissances particulièrement étendues en botanique et en zoologie puisqu'il a passé en revue un certain nombre d'animaux.
Plus sérieusement, je voudrais dire à Jean-Pierre Brard que nous ne voterons pas en faveur de sa motion pour au moins deux raisons. D'abord, nous devons réagir dans l'urgence – comme l'ont aussi expliqué le ministre et Pierre-Alain Muet – sauf à faire, une fois de plus, le lit des spéculateurs.