Lorsque nous interrogeons le Gouvernement dans le cadre de l'examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale sur les questions relatives au veuvage, celui-ci nous répond, depuis maintenant deux ans, qu'elles seront prises en compte au moment de la réforme des retraites. Cette dernière constitue donc une bonne occasion pour obtenir des avancées en la matière.
Les personnes frappées par le veuvage sont au nombre de 3,8 millions, dont une majorité de femmes. La retraite des femmes est déjà faible. Celle des veuves l'est encore plus.
Le calcul des pensions de réversion est tellement complexe qu'il est difficile de trouver des termes simples pour l'expliquer. Mais la disparité de traitement entre le public et le privé est un argument fort pour inciter à la réflexion.
La suppression de la demi-part fiscale supplémentaire va avoir des conséquences, non sur le montant de la retraite, mais sur le reste à vivre des familles. Il y a quinze jours, le Gouvernement a répondu à une question que je lui avais posée que cette demi-part fiscale incitait les gens à divorcer, ce que je ne crois pas du tout. En tout cas, appliquée à des veufs et à des veuves, cette réponse ne tient pas.
La FAVEC participe-t-elle à des réunions de travail sur la réforme des retraites ? Où en est le groupe de travail sur les polypensions auquel participe la Fédération ? Comme Denis Jacquat, je considère que le relèvement du plafond du cumul des pensions est une bonne piste.
Enfin, quelle proposition simple et concrète pouvez-vous faire pour que les veufs et les veuves soient traités plus équitablement ?