Nous devons en revenir au début, c'est-à-dire à l'époque de Michel Péricard, lorsque nous avons pris conscience de la nécessité de fusionner ces deux hôpitaux distants de seulement 7 kilomètres. Le premier objectif, à terme, était d'organiser des pôles d'excellence avant de regrouper les services sur un même site, de façon à supprimer les doublons et à faire des économies d'échelle. Les conclusions des multiples études menées par l'agence régionale de l'hospitalisation ou par le ministère allaient toutes dans ce sens. Mais au fil des ans, des difficultés sont apparues, tenant notamment à un conflit entre le personnel médical de Poissy et celui de Saint-Germain. Il ne s'agissait pas véritablement d'une concurrence, mais plutôt d'une hostilité au regroupement dans un site unique.
Les torts sont probablement partagés. Les deux hôpitaux sont différents : celui de Poissy est plus moderne, et son bâtiment de construction plus récente, tandis que la configuration du site de Saint-Germain et son ancienneté rendent son fonctionnement difficile.