Certaines activités sont sous-financées, comme les missions d'intérêt général et l'aide à la contractualisation (MIGAC). Tout dépend de la négociation initiale, puis de la renégociation de ces activités. Par exemple, les services mobiles d'urgence et de réanimation (SMUR) sont valorisés : on nous reverse les sommes correspondantes.
L'autre poste extrêmement important, ce sont les gardes et astreintes en médecine, chirurgie et obstétrique (MCO) – dont le budget s'élève à quelque 250 millions d'euros –, qui représentent pour notre établissement quelque 6,6 millions d'euros. Avec Jean-Yves Grall, qui était à l'époque conseiller auprès du directeur de l'agence régionale de l'hospitalisation, nous avions essayé de limiter les gardes. Nous étions arrivés à la conclusion que l'on ne pouvait pas faire mieux. Les gardes ayant été débasées, on nous a alloué une somme d'environ 2,4 millions d'euros. Pour un établissement sur un seul site, ce serait acceptable, mais comme nous avons deux structures, cela constitue pour nous une perte sèche de 4 millions d'euros. Cela nous paraît une injustice criante !