Je n'en sais rien. Mon sentiment est qu'il existe une très forte consanguinité entre les personnes sorties de la même école de la santé et que, face aux politiques, ils se serrent les coudes. Mon combat premier a été de défendre l'intérêt du bassin de vie de Saint-Germain, plus grand arrondissement de France. Je me suis heurté avec les successeurs de Dominique Coudreau à des solidarités extrêmement fortes. J'ai très vite eu l'impression qu'ils laissaient toute latitude à M. Buisson en espérant qu'il arriverait à liquider Saint-Germain. J'ai eu de très mauvais rapports avec M. Ritter. J'étais en fait l'empêcheur de tourner en rond – de tout mettre à Poissy et de fermer Saint-Germain. Il a fallu aller plusieurs fois voir le ministre, souvent avec Pierre Morange, juste pour rétablir le principe de départ : une fusion sur deux sites équilibrés. J'ai accepté assez vite, contrairement à mon prédécesseur, l'organisation à laquelle nous finissons enfin par aboutir : le lourd à Poissy, le programmé et l'ambulatoire à Saint-Germain. Mais ce que M. Buisson voulait, sans jamais l'exprimer, c'est tout déplacer à Poissy.