À mon avis, le choix de maintenir une structure bicéphale constituée de deux établissements distants de cinq kilomètres seulement n'était pas viable : ils couvrent des bassins de population trop proches, d'où les surcoûts, les doublons. Ces difficultés ont été aggravées par la désorganisation de certains services et une méconnaissance totale de l'activité réelle de l'établissement, dont on ne pouvait avoir qu'une connaissance fragmentaire, lacunaire, non exhaustive. On ne sortira pas de cette situation tant qu'on n'aura pas un programme de médicalisation des systèmes d'information (PMSI), fiable et exhaustif. Des actes n'étaient pas facturés ; de 8 à 10 millions d'euros de créances non recouvrables étaient systématiquement admis en non-valeur. L'ensemble de ces éléments n'a fait qu'aggraver les conséquences de l'erreur initiale.