Il convient de faire la part des choses : en l'absence de restructuration, nous n'avons fait que poser des rustines quand des économies considérables auraient pu être réalisées. Au demeurant, cela n'a pas emporté que des conséquences financières : ces restructurations auraient permis d'améliorer l'offre de soins et d'éviter la démotivation du personnel – certains ont même choisi de quitter l'établissement. J'ai vécu un véritable calvaire pendant dix ans.
Je précise que le corps non médical avait entièrement adhéré au projet de fusion – il y a d'ailleurs eu des échanges de personnel d'une structure à l'autre –, comme environ 80 % du personnel médical, et qu'il n'y a jamais eu de grèves organisées pour des motifs locaux. Mais cela n'a rien changé.