Parce que si nous étions parvenus en 2003 à avoir un superbe projet d'hôpital unique et si une mission d'appui, diligentée cette année-là par le ministère, avait conclu à la nécessité de disposer d'un hôpital unique et de trouver rapidement des terrains afin de pouvoir émarger au plan hôpital 2007, le ministre de la santé d'alors, Jean-François Mattei, a abandonné, le 27 août 2003, le projet d'hôpital unique – pour des raisons sur lesquelles je n'ai pas à revenir – et décidé que l'hôpital resterait sur deux sites. Toute l'énergie que nous avions consacrée à faire adhérer tous les acteurs à un projet économique rationnel d'amélioration notable de l'offre de soins fut alors redirigée dans l'optique d'un hôpital sur deux sites, comprenant chacun des pôles d'excellence, ce qui impliquait des restructurations sur chaque site, notamment avec la construction d'un hôpital neuf à Poissy puisque celui qui existait n'était plus conforme.
Nous nous sommes ainsi lancés à la recherche de terrains pour Poissy tout en engageant la restructuration du site de Saint-Germain-en-Laye, jusqu'à ce qu'en 2007, à ma grande satisfaction, la ministre de la santé de l'époque, Mme Bachelot-Narquin, revienne à la seule solution possible, celle du site unique, nous donnant ainsi finalement raison. Le maire de Saint-Germain-en-Laye, M. Lamy, s'étant toujours déclaré favorable à un site unique et tiers, c'est-à-dire qui ne soit ni à Poissy ni à Saint-Germain-en-Laye, un accord fut alors trouvé avec le maire de Chambourcy, M. Morange, pour une installation dans cette dernière ville.