Pour comprendre comment on a pu en arriver là, je commencerai par rapprocher les résultats affichés entre 2001 et 2006, pratiquement à l'équilibre, et les déficits réels tels que nous les avons calculés, avec la collègue qui m'a précédée à ce poste. Jusqu'en 2005, le résultat oscille autour de zéro. Il plonge brutalement à moins 26 millions en 2006. Je suis arrivée en novembre 2007, pour procéder à un audit financier.
En retraitant les chiffres, nous nous sommes aperçues, avec Joséphine Romano, que le résultat s'était dégradé petit à petit, de 2001 à 2006, le déficit passant de 2,3 millions à 26 millions en 2006, et à 27 millions en 2007. Je laisserai Mme Romano expliquer le pourquoi de cette politique d'affichage.
En tout état de cause, savoir qu'on va droit sur l'iceberg quand on n'a ni carte, ni boussole, n'aide pas. Aucun indicateur ne permettait de tirer le signal d'alarme. Seul un travail de comptable aurait permis de prendre la mesure de la gravité de la situation. Il aurait aussi fallu l'accepter.