Plus aujourd'hui. Si l'hôpital public a tardé dans la mise en place de comptabilités analytiques, aujourd'hui des comptes de résultat par pôle ou, de manière plus détaillée, par service, sont disponibles dans la quasi-totalité des établissements publics. Ces comptes sont cependant plus ou moins fiables puisqu'il n'y a pas, par principe, de comptabilité analytique juste. Il n'en est que d'acceptée par la collectivité, qui reconnaît une certaine équité des clés de répartition qui ventilent les charges entre les services.
La reconnaissance de l'acceptabilité d'une comptabilité analytique résulte d'un dialogue de gestion qui doit être nourri et qui s'inscrit donc dans le temps. Celui-ci aurait dû être initié dès 2004 pour accompagner les grandes transformations résultant de l'introduction de la T2A. Il n'est pas normal que le Centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain-en-Laye n'ait mis en oeuvre, ni le système d'information qui était nécessaire pour le recueil de l'information, ni les éléments de base permettant un dialogue de gestion éclairé entre administratifs et professionnels de santé visant à orienter leurs pratiques au gré des observations et des résultats qui seraient apparus à travers cette comptabilité analytique.