Je ne faisais pas partie de la mission à l'époque mais il est clairement exprimé dans les témoignages que la direction générale souhaitait accélérer la fusion car elle considérait que la coexistence de deux sites était génératrice de surcoûts.
En fait, de nombreux freins existaient. Outre l'opposition de culture au sein du corps médical, il y avait aussi celle, plus politique, des communes, qui défendaient l'une et l'autre l'offre de soins pour leur population. Ces tensions sont profondément ancrées dans le vécu de l'un et l'autre site.
Je pense que le site de Poissy n'a plus, aujourd'hui, la volonté d'absorber celui de Saint-Germain-en-Laye. Il est aligné sur la perspective de la création d'un nouvel hôpital sur Chambourcy.
À Saint-Germain-en-Laye, on continue à craindre que toute action engagée lors de la période transitoire mène à un déport de l'activité au bénéfice de Poissy. Toute proposition de fermeture ou de restructuration se heurte à des réactions très fortes.