Il existe encore aujourd'hui une forte opposition de culture entre les deux sites. Celle-ci est prégnante au sein de l'équipe médicale et diffuse dans l'ensemble du personnel de chacun des deux sites.
D'un côté, il y a un site à vocation universitaire, doté d'une forte technicité et d'un plateau technique de haut niveau, qui considère que la valeur ajoutée de l'hôpital public est dans sa capacité à assumer des recours.
De l'autre côté, le site de Saint-Germain-en-Laye assume beaucoup plus, par sa situation, un rôle d'interface avec la ville et cherche à assurer un continuum de soins avec un hôpital un peu hors les murs et suivant une relation plus naturelle avec son environnement.
Au-delà de cette opposition de culture, il y a eu, notamment au cours de la période 2004-2006 – cela a été exprimé de manière très forte par les représentants du personnel et par l'ensemble des chefs de service que nous avons auditionnés – une volonté d'étouffer l'hôpital de Saint-Germain-en-Laye au bénéfice de celui de Poissy : on a ralenti l'activité du premier en n'étant pas aussi réactif pour assurer les remplacements de personnel.