On nous a cité, dans le cadre de la MECSS ou de la Mission d'information sur la gouvernance hospitalière, des pourcentages encore moins élevés, de l'ordre de 5 à 10 %. Par ailleurs, si j'ai insisté sur le problème posé par l'informatisation de la partie administrative du dossier, c'est parce que, dans la réalité, les volets médical et administratif sont souvent déconnectés.
Plusieurs personnes ont également souligné la complexité des échanges informatiques entre hôpitaux ou avec les autorités de tutelle. Certaines situations, à cet égard, sont tout simplement ubuesques. Des progrès ont-ils été accomplis en ce domaine ? Quelles prévisions peut-on faire ? Vous avez évoqué un délai de deux ans pour la mise en place d'outils de comptabilité analytique : cela signifie que l'informatisation de l'administration des hôpitaux est en bonne voie. Pensez-vous que le développement de l'informatique médicale et surtout la communication entre les systèmes procéderont du même agenda ?