Vous avez décidé, là encore, de sortir le poignard, à peine lavé, pour porter un coup fatal à la parité. Vous allez certainement me répondre que ce n'est pas vrai, que la parité est sauvegardée. En fait, au fond de votre âme, vous savez très bien que vous l'avez asphyxiée, étranglée et poignardée.
Aujourd'hui, dans les régions, il y a la parité. L'exemple que vous avez mis en avant, celui du nombre de présidences de conseils régionaux, est tiré par les cheveux. Les présidences sont encore masculines, effectivement. Il y a encore des progrès à faire, j'en conviens. Mais quand on regarde l'ensemble des élus, on constate qu'il y a une moitié de femmes et une moitié d'hommes. Demain, avec votre réforme stupide, votre réforme de régression, les conseils régionaux vont voir disparaître beaucoup de femmes de grande valeur, qui se sont affirmées, qui se sont révélées, et qui vont disparaître de la vie politique parce que vous n'en voulez plus. C'est donc une horreur.