Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, le texte dont nous débattons avec fougue depuis maintenant deux jours est une nouvelle horreur. (« Hélas ! » sur les bancs du groupe SRC.) Hélas !
Cette nouvelle horreur s'ajoute à tous les textes qui ont étranglé, les uns après les autres, tous les acquis, toutes les avancées que notre pays avait pu connaître au cours des années antérieures.
Je vais vous rappeler quelques-unes de ces horreurs. Vous les connaissez d'ailleurs, même si vous feignez de les ignorer.
D'abord, cette loi va continuer à asphyxier, à étrangler, à poignarder les finances des collectivités. Déjà, avec la suppression de la taxe professionnelle, vous avez porté le premier coup. Comme vous sentiez qu'il y avait encore quelques soubresauts, vous avez porté une deuxième estocade en gelant les aides de l'État. Le présent texte porte le coup de grâce : les collectivités vont être totalement étranglées et asphyxiées. À votre place, je n'en serais pas extrêmement fier.