Il y a fort à parier que les meilleures circonscriptions seront alors réservées à ceux qui – pour reprendre les termes que M. Huyghe a employés jeudi dernier contre la parité – « ont une certaine surface politique locale » (Exclamations et rires sur les bancs du groupe SRC), c'est-à-dire les conseillers généraux, issus du scrutin majoritaire, et qui sont à 80 % des hommes.
En d'autres termes, l'on enverra les conseillers régionaux se faire les dents là où ce sera le plus difficile, et l'on réservera aux femmes – comme aujourd'hui – le statut de remplaçante.