Je crains toutefois que la réalité ne soit encore pire que les projections mécaniques. En effet, ce que nous devrons gérer, dans tous les partis, ce sont d'abord des egos et des susceptibilités – et pas n'importe lesquels : ceux d'élus sortants. On sait très bien où cela conduit : aux législatives, votre majorité justifie ses 26 % de candidates et 14 % de femmes élues – chiffres modestes – en arguant qu'elle compte 70 % de sortants. Mais là, ce sera pire encore : les partis auront bien plus de sortants que d'investitures à distribuer !