…, vous nous avez expliqué qu'avoir inscrit la parité à l'article 1er de notre Constitution était une très bonne chose, mais ne devait pas « empêcher le législateur de fixer le régime électoral des assemblées, au plan national ou local ». (M. le secrétaire d'État approuve.) Là n'était pas le sujet, puisque notre proposition ne modifiait nullement les modes de scrutin. Mais vous, vous le faites, et le moins que l'on puisse dire, c'est que vous assumez pleinement de ne pas vous sentir engagé par l'obligation de parité.
Permettez-moi du reste de souligner, à l'heure où il est question d'y ajouter la réduction des déficits, que la parité est révélatrice du peu d'importance que ce gouvernement accorde aux objectifs inscrits dans la Constitution !