Je souhaite sincèrement, monsieur le secrétaire d'État, qu'il en soit ainsi car je fais partie de ceux, nombreux, qui pensent que cette réforme est effectivement indispensable.
Le nombre de strates territoriales est beaucoup trop élevé : il résulte de cet enchevêtrement de compétences que plus personne ne s'y retrouve et que nos institutions locales deviennent pour nos concitoyens, mais également parfois pour nous, élus, illisibles, inaccessibles, voire incompréhensibles.
Le fait que tout le monde s'occupe de tout n'est certainement pas un gage d'efficacité ni de maîtrise des coûts. Il n'est pas normal, à mon sens, que la commune, la communauté de communes, le département et la région interviennent en matière économique, multipliant ainsi les doublons en matière de services administratifs.