Il faut méditer ce rapport, notamment son chapitre sur les déficits et l'endettement des établissements qui est particulièrement intéressant. En raison des investissements importants qu'ils ont engagés, certains établissements peuvent aujourd'hui se trouver en difficulté pour assumer la charge financière du remboursement des emprunts et les coûts de fonctionnement. Il faut d'ailleurs regretter la présence insuffisante de gestionnaires dans les conseils de surveillance pour permettre à ceux-ci de pouvoir exercer correctement leur mission. On peut d'ailleurs se demander comment faire pour améliorer les compétences en gestion des médecins qui font déjà en général quatorze années d'études. Les 46 propositions de cet excellent rapport donneront certainement lieu à de nombreux amendements qui les concrétiseront.