Nous approuvons la création d'un mécanisme de stabilisation que nous appelions de nos voeux depuis longtemps puisqu'il faisait partie de la plate-forme des partis socialistes européens.
La question de la durée est cruciale car une union monétaire a besoin de ce type d'instrument. Il a fallu une crise pour comprendre qu'on avait besoin de mécanismes de solidarité. Ils ont vocation à être permanents mais à n'être actionnés qu'à titre transitoire.
Le niveau des taux d'intérêt est un enjeu essentiel. Pour qu'un pays puisse se désendetter, il faut lui offrir les taux les plus bas possible ; or, on se rapproche de ce qui a été fait pour la Grèce, soit 5 %.
Par ailleurs, il aurait été logique de suivre la démarche des coopérations renforcées prévues dans les traités, qui est adaptée à une union monétaire.