Cette question vaut pour toutes les agglomérations de plus de 450 000 habitants, qui sont concernées par la notion de métropole introduite par ce projet de loi. En soulignant cela, je mesure parfaitement les réticences que cette nouveauté peut soulever, notamment dans les petites communes qui bordent une grande ville et qui craignent de perdre leur autonomie.
Les métropoles ne seront créées que sur la base du volontariat, car on ne décide pas depuis Paris de ce qu'il convient de faire sur un territoire donné, et particulièrement à Marseille.
Il doit appartenir aux élus de définir ce qui relève de la métropole – les grands projets, les grands équipements structurants qu'une commune, quelle que soit sa taille, ne peut plus assumer seule – et ce qui doit demeurer de la compétence des maires, c'est-à-dire les équipements de proximité ou les permis de construire, par exemple, car le maire et son équipe sont les mieux placés pour les gérer.