Il nous appartient à notre tour d'être à la hauteur de ce débat.
Je suis élu de la deuxième ville de France. Mon propos se fondera donc surtout sur la place que nous voulons donner à nos grandes villes dans l'aménagement national du territoire et à l'échelle internationale.
Je ne reviendrai pas sur le constat maintes fois posé de l'empilement des structures territoriales, de l'opacité d'un système où tout le monde s'occupe de tout et dans lequel les responsabilités se sont progressivement diluées au profit d'une logique de guichet qui pénalise les collectivités les plus pauvres et, in fine, le citoyen contribuable.