Je dirai que non, mes chers collègues, et c'est là où je prends une certaine liberté. Parmi les compétences déléguées durant les vingt-cinq ou trente dernières années, prenons l'exemple des services départementaux d'incendie et de secours. Pour les décentralisateurs que nous sommes, il ne s'agit pas d'une compétence correctement exercée. Les conseils généraux et les collectivités la financent ; or nous sommes nombreux à penser que le commandement du préfet apporterait une plus grande cohérence à cette politique qui est, selon nous, du ressort de l'État.