Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, le projet du Grand Paris a nécessité des mois de travail pour des architectes et leurs équipes, une mobilisation de tous les Franciliens dans le cadre de nombreux débats et expositions. C'est aussi un double défi.
Il s'agit d'abord de se donner les moyens de conforter, voire de rétablir Paris et la région capitale dans le peloton de tête des grandes métropoles du XXIe siècle. L'enjeu n'est pas anodin. On connaît bien aujourd'hui le rôle central des grandes villes dans l'attractivité économique d'une nation. Paris et sa région doivent avoir les moyens de jouer un rôle d'aimant pour les investissements. À terme, c'est bien de création de richesses et d'emplois qu'il est question, pour Paris comme pour le reste du territoire national.
Le second défi consiste à assurer la cohérence du développement. Le Grand Paris, c'est un territoire très particulier qui ne compte pas moins de 121 communes. C'est un espace aux multiples formes. Il faut, de toute cette diversité, faire une richesse. Il y a, dans ce projet, un enjeu majeur en termes de gouvernance et de solidarité.
Face à la multiplicité des facteurs qui entrent en ligne de compte, face à la complexité de l'espace concerné, face aussi à la diversité des points de vue qui se sont exprimés lors de la discussion du texte aussi bien au Sénat qu'à l'Assemblée, j'entends rappeler combien le groupe Nouveau Centre apprécie le travail de synthèse réalisé par la commission mixte paritaire.