Monsieur le ministre de l'éducation nationale, un ministre chasse l'autre, mais les nuages persistent dans le ciel républicain. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
L'école française est sans doute la meilleure du monde pour les deux tiers de ses élèves, mais l'une des pires pour les autres. Vous me permettrez donc d'adopter un ton différent de celui de mon collègue Olivier Dassault tout à l'heure. Effectivement, le Président de la République animait hier un débat à Beauvais sur l'éducation : à l'ordre du jour, il y avait les problèmes de sécurité, d'absentéisme, mais tout sera bientôt réglé d'un coup de baguette magique, ou plutôt par la présence de policiers dans les établissements scolaires et par la suspension des allocations familiales.