Il est dans notre intérêt de vendre le patrimoine devenu inutilisé, notamment les terrains situés dans la périphérie des gares, qui sont des zones urbaines intéressantes. L'État a décidé, après quelques hésitations, de nous laisser le produit de ces cessions, à condition que nous le réinvestissions dans la rénovation du réseau.
Je trouve, personnellement, que c'est une bonne chose : un terrain qui ne sert à rien, autant le vendre à une collectivité territoriale pour y construire des logements, et refaire les rails avec l'argent récupéré ! Non seulement c'est motivant pour nous, mais c'est une politique d'intérêt général.
Le contrat de performance nous fixe l'objectif, ambitieux, de 1,2 milliard d'euros de cessions immobilières de 2008 à 2012. La crise nous empêchera probablement d'atteindre ce montant. Alors qu'il était prévu de vendre pour 200 millions d'euros de terrains en 2009, nous n'avons réalisé que 120 millions.