Les 650 millions de péages versés par le STIF, le Syndicat des transports d'Île-de-France, couvrent 100 % du coût complet du réseau : fonctionnement, entretien et renouvellement du réseau existant. Quand il faut renforcer la puissance électrique d'une installation parce que les trains vont plus vite ou qu'il y en a davantage, le relèvement de standard technique du réseau nécessite une contribution publique. Mais si on maintient le réseau avec sa capacité et ses performances actuelles, les péages couvrent 100 % de ce coût. Il me paraît d'ailleurs assez normal qu'un réseau très dense, avec un grand nombre de trains, doive couvrir le coût de son existence – pas celui de son amélioration.
De la même façon, les péages TGV couvrent l'activité TGV, et même un peu au-delà, ce qui fait que l'on utilise ces rentrées pour financer le reste.