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Intervention de Hubert du Mesnil

Réunion du 19 mai 2010 à 18h00
Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire

Hubert du Mesnil, président de Réseau ferré de France :

Absolument, et de plus en plus. C'est une évolution très importante : dans un pays où l'on avait une vision très nationale et très parisienne des choses, on voit apparaître une force régionale qui s'exprime, prend position sur une politique de transport ferroviaire régional, mais aussi sur une politique de réseau.

Certains peuvent trouver que cela rend les choses plus compliquées. Je considère pour ma part que c'est une évolution heureuse. Certes, il est plus difficile de financer un projet en opérant un tour de table avec 15 ou 20 collectivités locales – 55 pour la LGV Bordeaux-Tours ! Mais en menant un dialogue avec l'ensemble des collectivités parties prenantes, on peut bâtir un bon projet, par exemple en disposant d'une vision intermodale globale.

L'approche française, qui est certainement plus complexe, avec une multitude d'intervenants et de cofinanceurs, a au moins la vertu de donner la parole à différents acteurs du développement, de l'aménagement ou du transport, autour d'un projet commun.

Enfin, les régions participent aux investissements et apportent donc des contributions publiques aux investissements. Les chiffres que j'ai donnés tout à l'heure sont des contributions d'exploitation – 3 milliards de péages et 2,3 milliards de subventions de l'État pour l'équilibre du compte de résultats. Les investissements ont atteint l'année dernière 3,4 milliards provenant pour un tiers de l'autofinancement de RFF et pour les deux tiers de subventions d'investissement, dont je ne puis vous donner immédiatement la répartition entre l'État et les régions.

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