J'ignore si les précédents programmes de stabilité avaient anticipé la chute des prélèvements obligatoires que révèle l'analyse de nos comptes. Aujourd'hui, c'est à un mouvement inverse que nous assistons, pour des raisons déjà indiquées. Tout cela n'est qu'une question d'arithmétique.
La Grèce a bénéficié récemment d'un versement de 21 milliards d'euros. On a évoqué les modes de décision, qui ne sont pas toujours très simples. Pourriez-vous en dire plus sur la chaîne de financement – qui a décaissé quoi, en faveur de qui, etc. ?
L'action des pays européens s'apparente à un plan de sortie de crise appliqué de manière forcée. Or la Commission a été appelée à réfléchir au sujet d'une politique de soutien de la croissance à l'échelle européenne. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce sujet ?
Enfin, on sait que le Président de la République a voulu porter à plusieurs reprises l'idée d'un gouvernement européen, mais qu'il s'est heurté au refus de certains de nos partenaires. La France a-t-elle un dessein en la matière, qui l'amènerait à privilégier telle ou telle structure décisionnaire ?