J'ai constaté avec satisfaction qu'à Oléron, dans les Bas-champs picards, en Flandre des chercheurs ont entamé des études de géohistoire. En Flandre, l'élaboration d'une politique spécifiquement consacrée aux digues dormantes serait fondamentale.
Pourquoi la culture se perd-elle ? Peut-être du fait d'une référence insuffisante aux ouvrages publiés en la matière. Si aujourd'hui l'ouvrage de Louis Chevalier, Les relais de mer, voire le petit ouvrage que j'ai rédigé dans le cadre du Conservatoire du littoral, sont de nouveau cités, je n'ai jamais été amené à discuter de digues avant la tempête Xynthia. La sensibilisation aux études historiques doit être généralisée. L'intérêt pour ces dernières auquel on assiste ne doit pas être un feu de paille, mais au contraire être une source d'encouragement à la publication de nouvelles analyses.