Nous avons continué de le faire au Nouveau Centre. C'était l'une des principales idées que nous partagions lors de l'élection présidentielle.
Vous le constatez donc, nous sommes tout à fait cohérents, et nous continuons de défendre le conseiller territorial.
En premier lieu, contrairement à tout ce qu'on a prétendu ici, l'institution du conseiller territorial garantit et renforce un principe vital pour la démocratie : le lien entre l'élu et le territoire. Ce lien existe actuellement pour les conseillers généraux, même si le canton a perdu de sa pertinence et si les citoyens ne cernent pas toujours le rôle de ces élus, du fait notamment de l'enchevêtrement des compétences entre région et département. En revanche, un problème demeure jusqu'à présent indépassable : qui connaît ses élus au conseil régional ? Ce défaut de proximité est l'une des causes du désintérêt des Français pour l'institution régionale et de leur absentéisme récurrent lors des scrutins régionaux. Nous l'avons – hélas ! – encore constaté tout récemment, sur tous les bancs. Je me rappelle d'ailleurs avoir été interpellé par mes collègues socialistes ici même lorsque je prenais la parole, au nom du groupe Nouveau Centre, pour défendre le projet de concomitance des élections pour 2014. Souvenez-vous – cela figure au Journal officiel –, je disais que nous nous retrouverions, que nous verrions quel serait le taux de participation aux élections régionales, scrutin qui allait se tenir seul, et nous avons vu quel il fut, mes chers collègues ! Les choses sont donc claires.