Je suis sensible à l'émotion que provoque ma prise de parole.
Je souhaiterais tout d'abord vous remercier, monsieur Derosier, pour la compassion que vous avez exprimée au début de votre propos en réclamant une séance de rattrapage. Hélas, je suis obligé de relever certains éléments de votre intervention, qui me semblent étonnants du point de vue de la logique.
Ainsi, vous nous reprochez d'avoir introduit dans le projet de loi des modifications « substantielles » par voie d'amendement. Faut-il comprendre que vous blâmez l'Assemblée nationale pour le travail qu'elle a accompli ? Je me serais plutôt attendu à ce que vous lui rendiez hommage.