Ce choix est seulement lié à la juxtaposition du scrutin majoritaire et du scrutin proportionnel : dès lors, il n'y avait nécessairement qu'un seul tour. Ou alors, il faudra que vous m'expliquiez comment on fait de la proportionnelle à deux tours !
Ce choix était à nos yeux un bon compromis entre les contraintes liées en premier lieu au maintien des cantons et à la représentation des territoires, et en second lieu au double objectif de la parité des élus et de la représentation du pluralisme des opinions. Sur la base des simulations effectuées, notamment à partir des résultats des dernières élections régionales, un tel mode de scrutin aurait ainsi donné plus de sièges aux petites formations tout en assurant un minimum de parité entre les élus – largement au-dessus de 20 %.