Madame la députée, la disparition d'un enfant est un choc insupportable pour les familles. C'est une situation intolérable également pour les pouvoirs publics. En cette huitième journée internationale des enfants disparus, le Gouvernement est déterminé et mobilisé aux côtés des familles.
Vous avez rappelé quelques prénoms d'enfants disparus. Nous avons une pensée, évidemment, pour Estelle dont le papa, présent dans une tribune de cet hémicycle, est venu aujourd'hui à Paris afin de sensibiliser l'ensemble des Français au drame des enfants disparus.
En 2006, le Gouvernement avait mis en place, à l'initiative de Pascal Clément, un dispositif qui fonctionne bien, « Alerte enlèvement ». Ce dispositif a été renforcé le 20 avril dernier par Michèle Alliot-Marie, pour multiplier les réseaux et permettre une plus grande mobilisation grâce aux sites Internet, au téléphone portable, aux télévisions ou à d'autres partenaires.
Brice Hortefeux et moi avons signé, vous l'avez rappelé, une convention avec la Fondation pour l'enfance, présidée par Mme Anne-Aymone Giscard d'Estaing. Aujourd'hui, le « 116 000 » est un numéro d'appel européen commun à onze pays.
Nous avons par ailleurs mis en place un dispositif complémentaire d'accompagnement des familles, afin de les guider, de les écouter, de les orienter vers les bonnes associations et vers les pouvoirs publics. La disparition d'enfants est une situation intolérable. Vous pouvez compter sur la détermination du Gouvernement pour être aux côtés des familles. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)