Madame la secrétaire d'État chargée de la famille et de la solidarité, en cette huitième journée internationale des enfants disparus, c'est avec émotion que nous nous rappelons les affaires dramatiques qui, trop souvent, émaillent l'actualité et brisent des familles. Nous pensons à ces parents qui vivent une souffrance indicible, oscillant entre désespoir et lueurs d'espoir.
Comment ne pas évoquer la disparition d'Estelle, affaire dont les derniers rebondissements nous bouleversent, mais aussi Léo dans le massif du Taillefer, Emmanuel à Rennes, Antoine à Issoire, Jérôme à La Défense, Marion à Agen, Cherazed à Bourgoin-Jallieu, Mathieu à Embrun, et tant d'autres enfants arrachés à leur famille à l'aube de leur vie ?
Face à ces drames, les pouvoirs publics s'organisent, pour essayer de prévenir et pour réagir. Vous avez ainsi signé il y a un an, madame la secrétaire d'État, avec M. le ministre de l'intérieur, une convention associant la Fondation pour l'enfance et l'Institut national d'aide aux victimes et de médiation, afin de créer, comme dans plusieurs États européens, un numéro d'appel à la disposition des familles ? Pouvez-vous nous dire où en est concrètement la mise en place de ce numéro ? Quels sont les résultats attendus de cette mesure, qui répond à l'attente des familles dans le désespoir ? (Applaudissements sur de nombreux bancs des groupes UMP et NC.)