Pour ma part, j'y ai largement participé, en particulier dans le cadre du comité présidé par M. Édouard Balladur.
Je voudrais aussi rappeler les travaux de la commission des lois de l'Assemblée nationale, présidée par Jean-Luc Warsmann, dont les conclusions avaient été adoptées à l'unanimité.
Tout cela a donc été étudié ; les réflexions ont été menées et elles étaient très largement consensuelles.
Personnellement, je regrette qu'après un constat largement partagé, au moment où les décisions doivent être prises, il y ait d'un côté l'immobilisme et de l'autre le mouvement. (Protestations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
Cette réforme apporte d'abord le supplément de démocratie dont nos structures intercommunales ont besoin : on ne peut pas lever l'impôt sans une élection au suffrage universel.
Elle apporte aussi une organisation intercommunale plus efficace : nos 36000 communes – tous les Français savent qu'elles sont trop nombreuses – pourront ainsi travailler de manière plus collégiale.
Ensuite, nous devons mettre en place une gouvernance urbaine de qualité, adaptée au XXIe siècle. C'est un enjeu international de dimension très importante.
Enfin, une cohérence entre régions et départements est indispensable pour faire des économies, pour que la dépense publique de ce pays puisse baisser. Nous devons faire des efforts au niveau de l'État, de nos structures sociales, mais aussi des collectivités locales. (Applaudissements sur de nombreux bancs des groupes UMP et NC. – Protestations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)