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Intervention de général Jacques Mignaux

Réunion du 18 mai 2010 à 17h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

général Jacques Mignaux :

Je ne dispose pas de la liberté de ton d'un civil – eût-il le grade de colonel – pour lui répondre comme il le faudrait.

Monsieur Guilloteau, dans notre corporation, certains faits prennent parfois une ampleur injustifiée et la rumeur se propage plus vite que l'information. Ainsi, les gendarmes attendent l'annuité 2010 de la nouvelle grille indiciaire défense ; or, un simple retard dû à des raisons techniques les plonge dans l'interrogation : « Pourquoi nous ? Pourquoi le décret n'est-il pas signé ? ». Il en va de même du statut rénové de la gendarmerie sur lequel nous travaillons depuis le mois de novembre 2007 et que nous allons bientôt pouvoir présenter devant le CFMG. Ce sont là autant de signes de reconnaissance attendus par les gendarmes.

Si, en trois ans, la gendarmerie a bien eu trois directeurs généraux, je précise que le général Guy Parayre est parti le jour même de sa limite d'âge après avoir exercé son mandat pendant plus de trois années et que le général Gilles a accompli un travail considérable en occupant ce poste pendant près de deux ans. J'espère, quant à moi, demeurer dans mes fonctions pendant deux ou trois ans.

En ce qui concerne le département du Rhône, nous attendons les annonces officielles. Si, à Rillieux-La-Pape, les gendarmes ont le sentiment de ne pas avoir démérité, il faut également compter avec la logique des plaques d'agglomération, la gendarmerie ayant déjà proposé en 2003 à la police nationale de reprendre cette zone – de même que nous avons proposé, toujours dans un esprit d'équilibre, que certaines communes de la grande banlieue bordelaise soient rattachées à la circonscription de police. Le colonel Guérin, commandant le groupement de gendarmerie du Rhône, a reçu les 90 gendarmes potentiellement concernés par ce mouvement et trouvé une solution au cas par cas. Avec le préfet Jacques Gérault, nous ferons également en sorte que les personnels ne soient pas lésés sur un plan familial et nous prendrons le temps qui s'impose pour ce faire – la dissolution d'un escadron, par exemple, implique de trouver une solution pour 110 ou 115 familles, et huit ou neuf mois sont alors nécessaires pour trouver un point de chute aux personnels.

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