Vous avez été nommé au début du mois d'avril, mon général – et je vous en félicite –, pour remplacer le général Gilles, lequel s'était beaucoup impliqué dans le rapprochement entre la gendarmerie et la police. Que fait-il aujourd'hui ? Est-il à la retraite ? Bénéficie-t-il d'une autre affectation ?
Par ailleurs, le commandant Matelly, qui n'a certes pas respecté son obligation de réserve en critiquant le rattachement de la gendarmerie au ministère de l'intérieur, a fait l'objet d'une sanction exemplaire et, de mon point de vue, exagérée, que le Conseil d'État a d'ailleurs partiellement suspendue avant qu'une décision définitive ne soit arrêtée. N'est-ce pas là symptomatique d'un certain malaise parmi les gendarmes ?