J'aimerais sortir un instant du cadre strict du rapport de la commission pour la libération de la croissance. On a tout à fait raison de mettre en exergue la responsabilité des marchés dans la crise, mais cela n'explique pas pourquoi certains pays européens s'en sortent mieux que nous. Ne faudrait-il pas parler aussi des « partenaires sociaux », qui constituent un véritable pouvoir, à côté du pouvoir politique ? S'il y a un domaine où la France est championne, c'est dans la culture de la grève. Le comportement des syndicats français est-il un obstacle à la mise en oeuvre de vos préconisations ?