La dimension européenne est, assez curieusement, absente de votre rapport, monsieur le président, alors que la compétitivité de notre pays et beaucoup de nos politiques publiques en sont largement tributaires – je pense en particulier à nos politiques de recherche, d'immigration ou à notre politique industrielle. De la même manière, votre réflexion semble exclure les problématiques européennes de normalisation, de certification ou de régulation, voire des aspects plus juridiques de l'action européenne, tels que la politique européenne de concurrence, qui ont une incidence sur la compétitivité, voire l'existence même de nos entreprises. À l'inverse, votre rapport consacre de longs développements à des questions purement nationales : le petit commerce, l'artisanat, le FISAC, les taxis, etc. Cette absence de la dimension européenne est-elle le fruit d'une omission volontaire, ou d'un oubli regrettable ?
Dans un récent rapport, la Cour des comptes dénonce le fait que notre pays privilégie depuis toujours une gestion quantitative de son système scolaire, comme l'indiquent le niveau élevé de nos dépenses d'éducation et l'augmentation continue des moyens affectés à l'éducation nationale. Souscrivez-vous à cette analyse ? Considérez-vous qu'il est temps de privilégier une approche qualitative ?