Puisque vous venez de mentionner la nécessité de restaurer les finances publiques, je dirai que la progression de la dette compromet en effet la croissance, ne serait-ce qu'en détournant des capitaux qui sinon s'investiraient dans l'économie concurrentielle. Mais réduire les dépenses publiques amène aussi à prendre des mesures de rigueur ou d'austérité – de quelque nom qu'on les baptise – qui compromettent la reprise de la croissance en faisant baisser la consommation des ménages. Comment sortir de cette contradiction, dans laquelle se débattent nombre de dirigeants européens aujourd'hui ?