Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, la France, comme l'Europe, traverse une période difficile. Personne ne s'en réjouit et, alors que vous dites que nous sommes toujours éloignés de vous, nous avons pourtant, lorsque vous avez pris certaines initiatives, soutenu le plan d'intervention pour la Grèce mis en place au niveau européen. Rien n'est donc jamais définitif.
Certaines nations de la zone euro sont dans une situation dramatique. La France n'échappe pas à la difficulté, même si sa situation est moins alarmante. Dans notre pays, au cours de ces dernières années, les déficits se sont considérablement accrus, atteignant aujourd'hui un niveau record.
Il faut accepter de l'entendre car, en matière de finances publiques, ce sont toujours les mesures que l'on prend qui sont responsables des déficits créés. C'est donc la politique mise en place depuis huit ans qui a largement contribué aux déficits présents.
Inlassablement – vous avez parlé de disque rayé, mais le vôtre l'est aussi, monsieur le ministre –…