Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le ministre, mes chers collègues, en préambule, je souhaiterais répondre à Pierre Moscovici, qui a débuté son intervention en évoquant l'arrogance : dans la bouche d'un homme qui a exercé des responsabilités gouvernementales et pour qui beaucoup de députés ont de l'estime, de tels propos sont fort déplacés, à l'heure de la crise européenne et mondiale que nous vivons au plan financier et budgétaire. Si nous voulons trouver ensemble des solutions aux problèmes que nous traversons, y compris en ce qui concerne le problème du bouclier fiscal, mieux vaut que nous évitions ce genre de déclarations. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)