Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, monsieur le rapporteur et mes chers collègues, à mon tour, je veux dire à François Baroin ma stupéfaction et ma déception.
Je l'ai entendu parler de disque rayé. J'ai trouvé qu'il attaquait l'opposition en faisant preuve d'un mépris assez scandaleux, sinon d'une certaine arrogance dans un discours assez stéréotypé. Nous n'avons que faire de votre commisération, cher François Baroin,. Je préférais celui que vous fûtes qui semblait avoir le respect du débat et penser que l'on pouvait échanger et écouter des arguments. Vous étiez autrefois attaché à la vérité ; aujourd'hui, il n'y avait dans vos propos aucune forme de sincérité.
Paris peut valoir une messe, et un portefeuille peut valoir une conversion, mais vous n'avez été ni crédible ni convaincu. Votre présentation était parfaitement idéologique, arrogante et pour tout dire assez grossière. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. – Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Cela n'était pas digne de ce que vous êtes.