À gauche comme à droite, nous sommes unanimes à considérer qu'il est impérieux de rééquilibrer ces pouvoirs. Cette exigence est d'autant plus vive que notre pays subit, depuis des années, une grave crise du civisme. La diminution progressive du taux de participation à tous les scrutins, sauf lors de la dernière élection présidentielle, témoigne d'une défiance croissante de nos concitoyens envers leurs institutions. Les parlementaires socialistes ont donc, eux aussi, engagé une réflexion et tracé des pistes pour la réforme de nos institutions. Nous les avons défendues au printemps dernier.