La morale de cette histoire, c'est que l'État, qui n'a pas fait son travail de gestionnaire rigoureux, qui n'a pas su valoriser et entretenir ce patrimoine, va très certainement le transférer aux collectivités. C'est peut-être la seule solution pour conduire une politique plus dynamique et surtout conserver cette richesse. Il est des collectivités qui sauront faire ce que l'État n'a pas pu, n'a pas voulu ou n'a pas su faire. Il y va de notre patrimoine.
Monsieur le ministre, je me permettrai de vous donner un conseil : ayez la même détermination au moins que vos deux prédécesseurs. C'est, vous l'aurez remarqué, un député de l'opposition qui s'exprime. De même, écoutez ce que vous dit le Conseil immobilier de l'État, par la voix de parlementaires, de hauts fonctionnaires et de représentants de grandes institutions.
Pour conclure, je citerai, après d'autres, l'exemple de la gestion immobilière réussie d'un opérateur de l'État – qui l'était du moins encore à l'époque – : La Poste.