Ce n'est pas un débat futile : chacun a rappelé qu'en période de crise, trouver à faire des économies n'est pas inutile. Le tableau général des propriétés de l'État, récemment actualisé, a permis, comme l'a rappelé M. Deniaud, un meilleur recensement, mais surtout une meilleure évaluation des biens.
Au 1er janvier 2008, ce parc a été évalué à 48,8 milliards d'euros – hors opérateurs de l'État. J'ai entendu parler tout à l'heure de 42 milliards. Il nous faut disposer d'éléments d'information en la matière. Cela étant, qu'il s'agisse de 42 ou de 48 milliards, nous sommes face à des enjeux considérables et il est normal que le législateur porte une attention particulière à la gestion du parc immobilier.
Comme co-président de la MEC, je veux, moi aussi, saluer le travail considérable et constant que Georges Tron a mené sur ce dossier. Il a notamment présidé la deuxième mission d'évaluation et de contrôle animée par nos collègues Yves Deniaud et Jean-Louis Dumont. Ils avaient tous trois suggéré quatorze propositions qui permettent une gestion plus dynamique de ce parc.
Le débat que nous avons n'oppose pas la droite à la gauche ni la majorité à l'opposition. Il faut rappeler que la première circulaire de mise en oeuvre d'une politique immobilière économe des deniers publics date d'Edith Cresson.