Le débat sur l'identité nationale.
Nous avons voulu avancer sur la réduction des inégalités sociales, sur le fait que la fiscalité permette la péréquation. Qu'avons-nous eu ? Le ticket modérateur. Et la communauté d'agglomération de Plaine Commune dont je suis l'un des élus doit rembourser des sommes à plusieurs entreprises.
Nous avons voulu avancer sur la réduction des inégalités spatiales et, en réalité, rien ne se passe. Et des ghettos de familles plutôt favorisées font en quelque sorte sécession de la République en voulant s'affranchir des règles collectives.
Nous vous avons questionnés, vous et vos collègues, sur la crise du logement. On nous répond ventes HLM, dispositifs d'investissements locatifs type Scellier, c'est tout.
Nous voulions avancer sur le dossier de la réussite scolaire, en prévoyant des moyens humains dans les écoles parce que nous pensons que, si les moyens techniques peuvent être utiles, un portique ne remplacera jamais un adulte dans une école, ne serait-ce que pour faire respecter les règles de sécurité. Vous nous annoncez des dispositifs uniquement techniques et pas de moyens supplémentaires pour les collectivités territoriales, pas de moyens supplémentaires pour faire baisser le nombre d'élèves par classe quand c'est nécessaire.
Nous voulions avancer sur la péréquation des moyens des collectivités territoriales, François Asensi en a parlé tout à l'heure, sur le projet de loi du Grand Paris. Aucune décision n'est prise, au contraire. En Île-de-France par exemple, aucune avancée n'est faite sur une péréquation financière, sur l'équivalent d'une taxe professionnelle unique à l'échelle francilienne.
Nous voulions avancer sur la solidarité nationale – j'ai parlé de l'ANAH et de l'ANRU. Et, finalement, seuls les salariés permettent, par le biais du 1 % logement, de rénover les logements des seuls salariés par l'intermédiaire de l'ANAH.